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Hippocrate : Le corpus hippocratique du CHRO 1621

par Denis DAUPHIN médecin honoraire CHRO / APHO

            On ne connait ni le donateur ni la date d’acquisition de cet ouvrage du fond ancien du centre de documentation du centre hospitalier régional d’Orléans :

Titre : Magni Hippocratis Medicorum Omnium Facile Principis, Opera omnia quae exant In VIII Sectiones ex Erotiani mente distributa. Nunc denvo Latina interpretatione & Annotationibus illustrata,

Auteur: Anutio FOESIO Mediomatrico Medico Authore.

Editeur : In officina Danielis ac Dauidis Aubriorum & Clementis Scleichij.  Francfort – 1621

fig.1 : Le corpus hippocratique du CHR d’Orléans : Magni Hippocratis medicorum omnium facile principis, opera omnia quae extant (Photo D.Dauphin)

                        Le hasard a permis de découvrir parmi 17 tableaux du Collège de Chirurgie de l’Hôtel Dieu d’Orléans celui représentant Hippocrate Ces deux œuvres du XVIIème Siècle rendent hommage à cette révolution culturelle, cette puissance novatrice qui marqua le corps médical. « Je passerai ma vie à exercer mon art dans l’innocence et la pureté  » disait Hippocrate, voilà le résumé de la renaissance culturelle encore actuelle qu’il s’impose comme prémices de la médecine moderne.

(fig.2) : Claude BONNIN décédé récemment, responsable du service de distribution au centre hospitalier régional d’Orléans jusqu’en 2018 avec un des tableaux du Collège de chirurgie, représentant Hippocrate, qu’il découvrit empoussiéré dans un grenier de l’hôpital. (Photo : Vincent Pasquier)

HIPPOCRATE

            Hippocrate (460 – 377avant JC), apprit dès l’enfance la médecine auprès de son grand-père, déjà nommé Hippocrate, et de son père comme il est d’usage dans les dynasties d’Asclépiades. Sa renommée franchit vite les limites de son île de Cos, de nombreux voyages l’emmènent à travers les îles de la mer Egée, la Thrace, la Thessalie, la mer de Marmara, et peut-être aussi l’Egypte  et la Scythie.

(fig.3) : buste d’Hippocrate, Musée Pouchkine, Moscou (Photo wikipedia)

            Il compare son expérience à celle de ses confrères et observe les différentes maladies selon le climat, les coutumes et l’environnement des patients. Il soigne les malades, obtient des guérisons et ses écrits, sa pédagogie, son charisme son humanité lui valent, aussi, sa renommée dans tout le monde grec.

De nombreuses statues le représentent sous les traits d’un homme âgé, sage et noble, chauve et portant une grande barbe, visage intelligent et œil vif.

            Une légende raconte qu’un essaim d’abeilles fit pendant longtemps sur son tombeau un miel salutaire pour les maux des enfants ; ce symbole signifie qu’Hippocrate est à la source du miel qui guérit tous les hommes, enfants de la terre mère.

(Fig.4) : Peinture murale représentant Galien et Hippocrate. XIIe siècle, Anagni, Italie  (photo wikipedia)

LE STYLE HIPPOCRATIQUE

            Avec une écriture, claire et objective Hippocrate créer la première littérature médicale que l’on ait conservée, sans séparation nette entre technique et esthétique avec une  doctrine : la clinique d’observation et la documentation. 

            Avec Hippocrate, apparait un style médical fondateur de la médecine clinique :

Le malade devient objet du regard, source de signes, il nait un style médical fondateur de la médecine clinique où l’écriture et la séméiologie sont absolument liées , qui combinent, entre autres, la brachylogie (ellipse ou style laconique), la parataxe (les faits sont consignés en accumulation successive), l’asyndète (style sublime), le style métaphorique (figure de style), le style aphoristique (discours concis d’une pensée complète) . Ces procédés ne relèvent pas d’une intention rhétorique, mais d’une réflexion consciente, raisonnée, technique.

            Dès lors, le nom d’Hippocrate a en réalité deux sens : c’est d’abord le personnage historique, mais aussi l’ensemble des textes légué sous son nom, la collection hippocratique ou corpus hippocratique.

LES ORIGINES DU CORPUS HIPPOCRATIQUE 

            Avant le Ve siècle avant J.C., les pratiques médicales étaient exclusivement réservées à une caste spécialisée, celle des prêtres, des divinités médicales, liés au culte d’Apollon et d’Asclépios. Elles étaient constituées par des approches traditionnelles et des méthodes empiriques pratiquées dans leur expérience quotidienne.

            Au fur et à mesure de leur activité au chevet des malades, ils ont appris, comme Hippocrate, à reconnaître les maladies et à les soigner par des moyens qui ont cessé d’être du domaine de la magie. Ils ont progressivement recours à la diététique et à la prescription des plantes et surtout ils se détachent de l’aspect religieux, mystique voire ésotérique.

            Réunis vers le IIe siècle av. J.-C. dans la Bibliothèque d’Alexandrie, le « Corpus hippocratique » comprend entre soixante et soixante-douze traités médicaux, écrits en langue ionienne entre la fin du Ve siècle av. J.-C. et la fin du IIIe siècle av. J.-C.

Plus qu’une révolution médicale, ces textes sont une approche rationnelle  de la maladie et de la déontologie. Ce père de la médecine vit dans un temps d’exception qui voit émerger la pensée philosophique et scientifique occidentale, l’âge d’or de la médecine grecque

            Les textes arabes et hébreux ont été au Moyen-âge traduits en latin avec les ajouts et les commentaires. Les scribes ignorants de la médecine commettaient des erreurs de traduction, s’ils étaient médecins ils corrigeaient les textes suivant les connaissances parcellaires de leur temps.

            La réunion des textes hippocratiques authentiques, anonymes, et hypothétiques se fait progressivement durant le premier millénaire jusqu’en 1526, date de la première édition imprimée des œuvres complètes d’Hippocrate en grec.

            Même si l’œuvre ne peut pas avoir été écrit par un seul homme, il s’en dégage une certaine unité de pensée, d’une médecine basée sur le respect du malade et dégagée du surnaturel, qu’il s’agisse de l’approche rationnelle de la maladie, de la réflexion sur l’art médical ou de la déontologie. On peut donc parler de médecine et de pensée hippocratiques (Jouanna J., Magdelaine C. 1999)

(Fig.5) : Manuscrit byzantin du XIIe siècle du Serment d’Hippocrate sous la forme d’une croix (photo wikipedia)

ANUCE FOES

            Pendant près de vingt siècles, jusqu’au siècle des Lumières, le Corpus est resté le modèle de référence, loué, critiqué, déformé, morcelé, trahi suivant en cela les avatars de la philosophie grecque, tronqué, perdu, réécrit, mais dans lequel on sent toujours l’obstination, la force, le souffle de celui qui reste le Père de la Médecine jusqu’à ce qu’on essaie à la Renaissance de le retrouver « dans toute sa pureté » avec Foes.

            Anuce Foës voit le jour en 1528, à Metz, dans les Trois-Évêchés. Il fait ses études à Paris, où il a pour maîtres Jacques Houllier et Jacques Goupil à la faculté de médecine qui lui permettent de copier un manuscrit d’Hippocrate de la bibliothèque du Vatican, ainsi que trois autres manuscrits, conservés à la bibliothèque royale de Fontainebleau.

            La traduction latine d’Opera Omnia faite par Anuce Foës, dont la pureté et l’exactitude sont tellement reconnues, est aujourd’hui universellement adoptée parmi les savants et grandement inspiré de l’œuvre de Cornarius: 

            Foës a divisé les textes d’Hippocrate en huit sections qui concernent :

L’Art en général

La séméiotique pronostic diagnostic ;

La physiologie ;

La diététique ou régime ;

La pathologie et la thérapeutique ;

Les traités chirurgicaux ;

Des observations et ce qu’on appelle Mélanges ;

L’histoire de la pharmacie.

(Fig.6) : Frontispice de l’édition de Foesio 1621 actuellement disparu dans l’édition du CHRO ; L’œuvre en possession du fond ancien de la bibliothèque médicale du CHRO est datée de 1621 est une réédition ancienne de Francfort bilingue Latin et grec ionique (photo wikipedia)

LA MEDECINE HIPPOCRATIQUE ET SA PHILOSOPHIE

            Hippocrate applique à la médecine le mode de pensée des philosophes, notamment d’Héraclite. Tout dans la nature est mouvement, tout phénomène se manifeste par un changement, rien ne se perd, rien ne se crée, rien n’est immobile, rien n’est isolé, la maladie n’est plus le fait des mauvais esprits, de forces magiques, mais a une origine dans le corps.

            L’Antiquité, chez les Grecs anciens, va poser les bases de la médecine, un savoir qui se perdra au Moyen-âge, et développe la théorie du tempérament (qui deviendra celle des quatre humeurs que l’on retrouve encore chez les médecins de Molière !) :

Le mélancolique (passif),

Le colérique (irritable),

Le sanguin (actif),

Le flegmatique (passif).

            Selon le concept fondamental de la médecine hippocratique, la nature tend à maintenir un état de stabilité. Chez les sujets en bonne santé, il existe une harmonie entre les éléments constitutifs de l’organisme. La maladie apparaît quand cet équilibre est rompu. C’est au médecin de maintenir cet équilibre par des conseils avisés sur l’hygiène, la nourriture, les exercices physiques, les relations sexuelles et de le rétablir lorsque la maladie apparaît.

            Quatre grands concepts se dégagent dans la pensée hippocratique :

A- La connaissance de l’organisme humain et de son environnement :

            L’homme est indissociable de l’univers qui l’entoure. Le corps suit le rythme de la nature et des saisons. Le physique des habitants d’une région varie selon l’orientation aux vents ou au soleil, selon l’eau utilisée, la nature du sol ou l’ensemble des facteurs climatiques de l’année comme l’explique le traité Airs, eaux, lieux. C’est la première réflexion sur les interactions entre nature et culture (Jouanna J., Magdelaine C. 1999).

            Hippocrates’attache à trouver un équilibre entre les apports alimentaires et les exercices destinés à les brûler : une mauvaise répartition risque de causer la pléthore qui engorge le corps incapable de dominer cet afflux d’aliments, ou au contraire de provoquer la vacuité qui entraîne la faiblesse. Hippocrate reconnaît que l’exactitude est impossible à obtenir. Il dit dans Régime : « Si en effet il était possible de trouver pour chaque constitution individuelle une proportion exacte des aliments et des exercices, sans excès ni défaut, on aurait alors trouvé très exactement la santé pour tout le monde.

B- La maladie comme conséquence d’une atteinte de l’ensemble du corps, on doit prendre en compte ses causes, ses conséquences, mais aussi les réactions de défense de l’ensemble du corps

C – La théorie des humeurs : La matière est divisée en quatre éléments indivisibles, qui par leur composition en diverses proportions constituent l’ensemble de la nature ; ce sont : l’air, la terre, l’eau, le feu, auxquels correspondent quatre qualités : le chaud, le sec, le froid, l’humide. De même, les médecins décrivent quatre humeurs qui sont : le sang élaboré au niveau du cœur, la bile jaune sécrétée par le foie, la bile noire ou atrabile formée par les petites veines et le flegme produit par l’hypophyse.

            Il y a santé parfaite quand ces humeurs sont dans une juste proportion entre elles tant du point de vue de la qualité que de la quantité et quand leur mariage est parfait.

            Il y a maladie quand l’une de ces humeurs, en trop petite ou trop grande quantité, s’isole du corps au lieu de rester mêlée à toutes les autres. Car, nécessairement, quand l’une de ces humeurs s’isole ou s’écoule hors du corps, non seulement l’endroit qu’elle a quitté devient malade, mais aussi celui ou elle va se fixer et s’amasser, par suite d’un engorgement excessif, provoque souffrance et douleur (d’où les saignées par exemple). Ce schéma des humeurs va dominer la médecine occidentale pendant deux millénaires.

D –  l’équilibre des humeurs : Pour avoir la bonne santé, il faut que les quatre humeurs : le sang, le flegme, la bile et l’atrabile soient en équilibre. Les facteurs de rupture de l’équilibre fondamental  sont soit extrinsèques, soit intrinsèques :

            – les facteurs extrinsèques sont les saisons, les eaux, l’air, les vents. Le corps subit l’influence du milieu dans lequel il vit.

            – les facteurs intrinsèques sont l’âge de la vie et les facteurs congénitaux ou génétiques ou constitutionnels. Ainsi l’enfance est l’âge de l’afflux du sang chaud, l’adolescence est celui de la bile jaune, facteur des ardeurs et des passions, l’âge adulte et mûr est celui de l’atrabile conférant l’intelligence, la vieillesse est celui du flegme.

LES APHORISMES

            Comme des sentences énoncées en quelques mots, comme une philosophie de la vie,  les Aphorismes sont parmi  les œuvres authentiques d’Hippocrate (La loi, IV – IVe s. av. J.-C.) Le premier d’entre eux :

– « La vie est brève, l’art est long, l’occasion fugitive, l’expérience trompeuse, le jugement difficile.  » 

            Il résume toute la difficulté de l’art médical, ainsi la vie est courte, l’art est long, précis le bon moment et l’occasion est prompte à s’échapper, l’empirisme est dangereux, le dénouement est difficile.

            Il faut non seulement faire soi-même ce qui convient mais encore être secondé par le malade, par ceux qui l’assistent et par les choses extérieures.

 – « La principale vertu du langage est la clarté, et rien n’en détourne autant que l’emploi de mots peu familiers 

– Le vin est une chose merveilleusement appropriée à l’homme si, en santé comme en maladie, on             l’administre avec à propos et juste mesure suivant la constitution individuelle.

– Si tu es malade, recherche d’abord ce que tu as fait pour le devenir.

– Quand quelqu’un désire la santé, il faut d’abord lui demander s’il est prêt à supprimer les causes de sa             maladie. Alors seulement est-il possible de l’aider.

– L’habit et le masque d’un acteur ne font pas d’un homme un acteur.
– La médecine est la seule profession dont l’erreur n’est punie que par l’ignominie.
– L’inexpérience ne connaît ni la tranquillité d’âme, ni la gaîté du cœur.
– Les choses saintes sont révélées à ceux qui sont saints.
– La timidité décèle l’impuissance, et la témérité l’ignorance.
– La science conduit au savoir ; l’opinion conduit à l’ignorance.
– L’inexpérience est la mère de la timidité et de la témérité.
– L’inexpérience est un mauvais trésor.
– Notre nature, c’est le champ ; le précepte du maître, c’est la semence.
– L’ignominie ne blesse pas ceux qui en sont pétris.
– La guerre est la seule véritable école du chirurgien.
– La force qui est en chacun de nous est notre plus grand médecin.
– Nul ne peut se prétendre médecin s’il ne connaît les bases de l’astrologie.
– Que ton aliment soit ta seule médecine !
– Parmi les médecins, beaucoup le sont par le titre, bien peu par le fait « .

 La thérapeutique hippocratique repose sur Quatre principes :

  • Primum nihil nocere : Chercher à guérir le mal ne doit en causer.  
  • Pharmaca ou médicaments                                                                                                                                         
  • La mesure et la modération comme complément médical                                                                                       
  • Chaque chose en son temps, on choisi le meilleur moment pour traiter la maladie        

LE SERMENT MEDICAL

                        Le serment tel que décrit par Hippocrate  commence par une invocation aux Dieux, puis les devoirs de l’élève envers son maître et les devoirs envers les malades, avec des obligations et des interdits, il préfigure l’éthique médicale.  Cette partie a l’allure d’un code ou d’une table de commandements. Enfin le texte se termine par une louange et une malédiction, selon la teneur de l’engagement.

             » Je jure par Apollon médecin, par Asclépios, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin, de remplir, selon ma capacité et mon jugement, ce serment et ce contrat; de considérer d’abord mon maître en cet art à l’égal de mes propres parents;  de mettre à sa disposition des subsides et, s’il est dans le besoin, de lui transmettre une part de mes biens;  de considérer sa descendance à l’égal de mes frères, et de leur enseigner cet art, s’ils désirent l’apprendre, sans salaire ni contrat;  de transmettre les précepte, les leçons orales et le reste de l’enseignement à mes fils, à ceux de mon maître, et aux disciples liés par un contrat et un serment, suivant la loi médicale, mais à nul autre.            J’utiliserai le régime pour l’utilité des malades, suivant mon pouvoir et mon jugement; mais si c’est pour leur perte ou pour une injustice à leur égard, je jure d’y faire obstacle. Je ne remettrai à personne une drogue mortelle si on me la demande, ni ne prendrai l’initiative d’une telle suggestion. De même, je ne remettrai pas non plus à une femme un pessaire abortif. C’est dans la pureté et la piété que je passerai ma vie et exercerai mon art. Je n’inciserai pas non plus les malades atteints de lithiase, mais je laisserai cela aux hommes spécialistes de cette intervention. Dans toutes les maisons où je dois entrer, je pénétrerai pour l’utilité des malades, me tenant à l’écart de toute injustice volontaire, de tout acte corrupteur en général, et en particulier des relations amoureuses avec les femmes ou les hommes, libres ou esclaves. Tout ce que je verrai ou entendrai au cours du traitement, ou même en dehors du traitement, concernant la vie des gens, si cela ne doit jamais être répété au-dehors, je le tairai, considérant que de telles choses sont secrètes.

            Eh bien donc, si j’exécute ce serment et ne l’enfreins pas, qu’il me soit donné de jouir de ma vie et de mon art, honoré de tous les hommes pour l’éternité. En revanche, si je le viole et que je me parjure, que ce soit le contraire. « 

(Fig. 7) : Exemple de serment d’Hippocrate dans une version courte et moderne

Dans son sens moderne, le serment médical que tout étudiant au terme de ses études prononce comme un engagement du futur médecin, inclus ce qu’il doit faire et ne pas faire dans l’exercice de sa fonction ainsi qu’avec une certaine discrétion il doit se contenter de soigner tous les malades. Cette version moderne de ce serment circule dans toutes les facultés de médecine française.

Conclusion :

            Le savoir hippocratique est conjectural, à partir de suppositions fondées sur des apparences (phainomena).

Si l’ensemble, ces textes montrent la création progressive d’une forme de médecine sans anatomie, ni physiologie du point de vue moderne, on est plus proche des médecines traditionnelles ou naturelles que de la médecine moderne fondée sur la méthode anatomoclinique et les sciences biologiques.

Cette œuvre n’est donc pas un livre de chevet des étudiants en médecine ni une référence du savoir médical c’est un témoin, une pensée, une étape de l’intelligence humaine qui 20 Siècles durant fut au service de la vie.

Bibliographie :

DACIER André  Les œuvres d’HIPPOCRATE traduites en français d’après l’édition de Foës. compagnie des libraires 1697,543 p.

GARDEIL J.-B. Œuvres d’Hippocrate, traduction latine d’Anus Foès. Gautret, Paris, 1838, deux volumes, 649 et 682 p.

GRMEK M. D. (sous la dir. de). Histoire de la pensée médicale en occident Antiquité et Moyen Age. Editions du Seuil, Paris, 1995, 385 p.

HOCH P. Anuce Foës (15228-1596), éditeur et traducteur messin d’Hippocrate. Cahiers Elie Fleur, Metz, 1995-1996, n° 12-13, pp. 84-99.

JOUANNA J., MAGDELAINE C. Hippocrate L’art de la médecine. Flammarion, Paris, 1999, 363 p

LITTRÉ E. [1839 à 1861] le premier tome des Œuvres complètes d’Hippocrate, édition critique en français, avec le texte grec en regard, traduction d’Emile Littré, éditeur J-B. Baillière

PERCY P.-F. Eloge historique d’Anuce Foës…, Imprimerie de J.-B. Sagou, Paris, 1812, 50 p. (BIUM Paris, cote 90945).